[MAJ 29/05/10 : "top kill" a finalement échoué, le pétrole s'échappe toujours]

[MAJ 27/05/10 : la fuite serait colmatée, l'opération "top kill" serait un succès... àconfirmer dans les prochains jours]

Nul ne doute de l'importance de la catastrophe écologique survenue dans le Golfe du Mexique suite àl'explosion d'une plateforme pétrolière BP le 20 avril dernier. Il s'agit làde la plus grosse catastrophe écologique que la Terre ait connu.



Bien que l'on ignore toujours les causes de cet accident qui, en outre, donne lieu àde nombreuses supputations, BP a bel et bien pris ses responsabilités. Disposé àrégler le montant de la facture de la dépollution et des travaux pour y parvenir, le groupe pétrolier a aussi mis en place un plan de communication massif autour de ce qu'il convient d'appeller "Deepwater Horizon Response".



Pour se faire, un site internet dédié, une rubrique sur le site du pétrolier avec vidéos (dont un live-stream de la fuite de pétrole), communiqués quotidiens, une présence sur les réseaux sociaux et interventions, tous azimuts, dans les médias américains ont été mis en place... Bref, une bonne grosse machine de communication dont les américains ont le secret.

BP a bien compris que l'ampleur de ce désastre écologique et des fiascos successifs pour "réparer" tout ça, pourrait entrainer toute la compagnie pétrolière vers le fond. La communication au secours du pollueur donc.

On peut d'ores et déjàsaluer la stratégie de BP qui a fait de la transparence et l'ampleur de sa communication une réponse àcette pollution incommensurable et àcet énorme gachis...

Espérons, tout de mème, que BP ne retourne pas la situation quand tout sera rentré dans l'ordre (bien que les sequelles restent incalculables) et se fasse passer pour un groupe héroïque...